La santé menstruelle : des premières règles à la ménopause, des informations complètes !
Les règles, également appelées menstruations, occupent une partie non négligeable dans la vie d’à peu près la moitié de l’humanité. Une personne menstruée a, tout au long de sa vie reproductive, entre 250 et 450 cycles menstruels. Si on calcule, sur base de 450 cycles d’environ 5 jours, nous arrivons à un total de 2.250 jours, soit une durée d’un peu plus de 6 ans passés en période de menstruations !
Mais, en fait, c’est quoi les règles ? Quand commencent-elles et quand se terminent-elles ? Pourquoi sont-elles taboues ? Ce dossier thématique répond à toutes les questions que vous vous posez sur les menstruations !
C’est quoi le cycle menstruel et les règles ?
Les premières règles correspondent à la mise en route de l’appareil reproducteur femelle. Celles-ci arrivent aux alentours de l’âge de 12 ans donc cela peut très bien être un peu avant ou quelques années plus tard. Chacun·e se développe à son propre rythme, c’est pour cela que tout le monde n’a pas ses premières règles au même âge.
Toutes les personnes ayant un utérus naissent avec une quantité d’ovocytes limitées. Ces ovocytes sont stockés sous forme immature dans les ovaires (glandes situées de chaque côté de l’utérus). Ils seront libérés à partir de la puberté.
Le cycle menstruel s’étale entre le premier jour des règles et le premier jour des règles suivantes. Le cycle menstruel varie en moyenne entre 21 et 35 jours, cela dépend de chacun·e. Pendant que l’ovule mûrit dans l’un des deux ovaires, l’utérus se prépare à une éventuelle grossesse. Au cœur de cette activité, on retrouve les hormones sexuelles féminines – les œstrogènes et la progestérone – qui sont secrétées par les ovaires et dont la production est ordonnée par l’hypophyse, une glande située dans le cerveau.
Le cycle menstruel peut être divisé en 3 phases :
- La phase folliculaire
Elle commence par les règles et se finit par l’ovulation. Elle dure environ 14 jours. Le premier jour des règles est considéré comme le premier jour du cycle menstruel. Lorsque l’ovule n’a pas été fécondé ou qu’il ne s’est pas accroché, il est alors évacué : c’est le début des règles. Dans le sang menstruel on retrouve plusieurs choses différentes : du tissu issu de l’endomètre (la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus), des glaires cervicales, des secrétions vaginales, des fibroblastes (ce sont des cellules qui aident à épaissir le sang) et des plaquettes (c’est l’une des composantes du sang qui aide à former des caillots). C’est pour cela que le sang menstruel n’a pas exactement la même texture que le sang « classique ». Ceci explique aussi pourquoi on retrouve des petits morceaux de sang et que la couleur des pertes menstruelles change au fil des menstruations [1]. La quantité de sang menstruel évacué à chaque cycle est estimé entre 3 à 6 cuillères à soupe donc entre 45 et 80 ml [2].
La durée des règles varie habituellement de 3 à 8 jours en fonction de chaque personne [3], si aucune maladie liée aux menstruations n’est présente (voir ci-dessous).
Lorsque les règles cessent, l’endomètre s’épaissit et se gorge en sang et en nutriments pour se préparer à une éventuelle grossesse.
- La phase ovulaire
L’ovule mature est relâché, environ au 14ème jour du cycle, par l’ovaire dans les trompes utérines. Si des spermatozoïdes sont présents à ce moment-là, une fécondation est possible.
- La phase lutéale
Si l’ovule n’a pas été fécondé ou ne s’est pas accroché, les taux des hormones évoluent et envoient un message à l’utérus afin qu’il se prépare à évacuer la couche développée par l’endomètre. L’ovule non fécondé ou non accroché se détériore lui aussi, les deux seront évacués en même temps. Les règles commencent et le cycle recommence [4].
La santé menstruelle, qu’est-ce que c’est ?
La santé menstruelle est un état de complet bien-être physique, mental et social, et non la simple absence de pathologie ou d’infirmité, en relation avec le cycle menstruel [5]. La santé menstruelle évolue en fonction des personnes et tout au long de la vie des personnes menstruées.
Cependant, ce bien-être n’est pas forcément toujours acquis. En effet, il existe une méconnaissance tant de la part du grand public que des professionnel·le·s du milieu médical de tout ce qui entoure les menstruations. Cette méconnaissance est profondément liée aux tabous qui entourent les règles, et plus globalement les corps des personnes menstruées.
Les maladies liées au cycle menstruel
Il existe plusieurs altérations de la santé liées au cycle menstruel. On peut être atteint·e de plusieurs d’entre elles en même temps. Si vous vous reconnaissez dans l’une ou plusieurs d’entre elles, parlez-en à un·e gynécologue ou un·e médecin traitant. Dans tous les cas, si vous avez une question concernant vos règles, parlez-en à un·e gynécologue ou un·e médecin traitant.
Attention, cette liste des altérations de la santé menstruelle ne se veut pas exhaustive.
Le syndrome prémenstruel
Un trouble répandu est le syndrome prémenstruel (SPM). Il toucherait entre 20 à 40% des personnes menstruées [6]. Il regroupe une série de symptômes physiques et psychologiques désagréables survenant quelques jours avant les règles : seins sensibles, douleurs musculaires, rétention d’eau, maux de tête, diarrhée, fatigue, etc. [7]. Ces symptômes en tant que tels ne sont pas forcément alarmants, mais s’ils sont cumulés ou vécus de façon brutale, cela peut être dérangeant. Dans tous les cas, avec ou sans SPM, il est tout à fait OK de vous sentir mal ou d’être moins en forme pendant vos règles.
Il est estimé que la cause de ce syndrome soit avant tout hormonale, bien qu’on ne sache pas réellement les origines claires de celui-ci. Et comme la médecine ne sait pas réellement déterminer son origine, il n’existe pas de traitement qui lui soit lié [8]. Cependant, il existe des moyens de diminuer les symptômes notamment en gardant une bonne hygiène de vie (sommeil, activité physique, etc.). En cas de douleurs, des anti-douleurs et anti-inflammatoires peuvent également être prescrits.
Pour diagnostiquer un SPM, il est important de tenir un rapport régulier de tous les symptômes expérimentés quelques jours avant les règles avant de pouvoir en parler à un·e médecin [9].
Le trouble dysphorique prémenstruel
Le trouble dysphorique prémenstruel (TDPM) consiste en une forme plus grave du syndrome prémenstruel et toucherait entre 3 à 8% des personnes menstruées [10]. Il s’agit d’un trouble relativement peu connu. En effet, lors de sa campagne Sang Rougir, Sofélia a réalisé un appel à témoignages et il en ressort que seulement 11,8% des répondant·e·s savent exactement ce que c’est. L’Association Américaine de Psychiatrie reconnait le TDPM dans son manuel de diagnostic de troubles mentaux [11]. En effet, ce trouble se caractérise par des symptômes classiques de la dépression (humeur dépressive, anxiété, perte d’intérêt pour ses activités habituelles, fragilité émotionnelle, etc. [12]) survenant uniquement durant la période prémenstruelle. Ce trouble dépressif prémenstruel s’expliquerait notamment par des facteurs génétiques et hormonaux [13].
Tout comme pour le SPM, pour diagnostiquer un TDPM, il est nécessaire de tenir un rapport régulier de tous les symptômes expérimentés quelques jours avant les règles avant de pouvoir en parler à un·e médecin [14].
L’endométriose et l’adénomyose
Il existe une maladie qui touche 10 à 20% des personnes menstruées, c’est l’endométriose. Cette maladie se caractérise par la migration et l’implantation de cellules semblables à l’endomètre en dehors de l’utérus (dans le système reproducteur, l’appareil urinaire, digestif, pulmonaire,…). Il existe également une autre forme d’endométriose : l’adénomyose. Dans ce cas-ci, les cellules s’infiltrent dans les parois de l’utérus même [15]. Tout comme l’endomètre, ces cellules sont influencées par le cycle menstruel. Mais, contrairement au sang menstruel qui s’évacue par le vagin, le sang issu des cellules d’endométriose ne peut pas s’écouler. Cela peut créer de l’inflammation qui peut être très douloureuse.
Le traitement de l’endométriose est uniquement symptomatique, c’est-à-dire qu’on ne peut agir que sur les symptômes et non pas sur l’endométriose en tant que telle. Et même lorsque le diagnostic tombe, il est parfois difficile de trouver le traitement adapté vu la méconnaissance généralisée de cette maladie. Actuellement, la majorité des traitements sont hormonaux et ne conviennent pas forcément à la majorité. En effet, tout le monde n’a pas forcément envie de prendre un traitement hormonal car les effets secondaires de ce dernier peuvent être dérangeants.
Pourtant, l’endométriose et/ou l’adénomyose peuvent avoir de lourdes conséquences sur le quotidien des personnes concernées par ces maladies ! Les règles douloureuses, pour lesquelles la simple prise d’un antidouleur ne fait pas effet, sont un symptôme très courant, même si c’est possible d’avoir la maladie sans avoir de règles douloureuses également. L’endométriose et l’adénomyose peuvent également se caractériser par d’autres symptômes, additionnés ou non, dont l’intensité peut varier d’une personne à l’autre : douleurs pelviennes en dehors des menstruations, rapports sexuels pénétratifs douloureux, troubles de la fertilité qui sont souvent découverts lors d’un projet parental, etc. [16]. D’autres aspects, moins biologiques, peuvent également impacter la vie des personnes atteintes : sentiment de solitude car méconnaissance de la maladie par l’entourage, vie sociale dégradée, fatigue chronique, difficultés au travail, etc.
Bien qu’on en parle de plus en plus, ces maladies sont souvent minimisées et peu (re)connues par le corps médical : les personnes qui en sont atteintes font face à une errance médicale d’environ 7 ans à 10 ans [17], c’est-à-dire qu’elles consulteront de nombreux services médicaux sans pour autant avoir diagnostic ni de prise en charge adéquate. En effet, il est possible de ne pas toujours détecter les endométrioses plus « superficielles », même via un examen gynécologique ou une IRM [18]. C’est pourquoi il est intéressant de pouvoir se rapprocher d’une clinique spécialisée en endométriose [19].
Le syndrome des ovaires polykystiques [20]
Une autre altération du cycle menstruel, touchant près d’une personne menstruée sur 10, est le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). Celui-ci se définit par un dérèglement hormonal qui entraine une production plus élevée que la moyenne d’hormones mâles, notamment de la testostérone. Cette quantité trop élevée d’hormones empêche les follicules de maturer lors de la phase folliculaire du cycle menstruel et donc, de créer des ovules.
Le SOPK a pour conséquence des cycles irréguliers, très longs, voire un arrêt total de l’ovulation. C’est donc une cause importante d’infertilité [21], qui toucherait près de la moitié des personnes atteintes du SOPK. D’autres symptômes qui y sont associés sont de l’hyperpilosité, de l’acné, une chute de cheveux, etc. Les personnes vivant avec le SOPK peuvent également être prédisposées à développer du diabète ainsi que des risques cardiovasculaires.
Le traitement du SOPK est uniquement symptomatique, c’est-à-dire qu’on ne peut agir que sur les symptômes et non pas sur le syndrome en tant que tel. Les personnes atteintes d’un SOPK peuvent, par exemple, prendre un traitement en cas d’hirsutisme ou avoir une prise en charge médicale de leur infertilité si besoin mais il n’existe pas de traitement contre la maladie en tant que telle (elle ne disparait pas).
Un SOPK peut se diagnostiquer via une échographie pelvienne, mais également via un bilan biologique qui va analyser la production de certaines hormones. Un premier diagnostic peut cependant se faire auprès d’un·e médecin traitant, qui pourra rediriger vers d’autres professionnel·le·s adéquat·e·s.
Les kystes ovariens
Un kyste ovarien consiste en un petit sac ou une petite cavité remplie de liquide (sang, mucus, ou différents types de tissus) situé dans ou sur l’un des ovaires ou les deux [22]. 5 à 7% des personnes menstruées développerait un kyste ovarien dans leur vie [23].
Il existe deux types de kystes ovariens : le fonctionnel et l’organique. Le premier est dû à un dérèglement hormonal qui peut subvenir parfois à la suite d’un traitement PMA (procréation médicalement assistée), à la pose d’un stérilet, etc. Ce kyste disparait généralement de lui-même dans 90% des cas tandis que le kyste organique, dont son origine est encore inconnue à ce jour, ne disparait pas et nécessite un ou plusieurs traitement·s afin d’éviter toute complication [24].
Un kyste ovarien se manifeste majoritairement via des menstruations irrégulières, abondantes ou douloureuses. Un kyste de grande taille peut également amener à des douleurs pelviennes assez importantes [25]. Certains types de kystes ovariens peuvent amener à de graves complications (torsion et nécrose de l’ovaire, saignements hémorragiques, problèmes de fertilité, etc.), il est donc important de pouvoir détecter les symptômes et poser un diagnostic.
Ce diagnostic se fait généralement via une échographie abdomino-pelvienne, à réaliser chez un·e radiologue ou autre médecin spécialiste, mais également via un bilan biologique sanguin (certains kystes peuvent être cancéreux) ou, plus rarement, via une IRM [26]. Si un kyste organique est détecté, il est important de pouvoir l’enlever via une opération chirurgicale, réalisée via une cœlioscopie sous anesthésie générale, car celui-ci ne disparaitra pas de lui-même [27].
La fin des règles , le début de la ménopause
La ménopause représente la fin des cycles menstruels et donc de la période féconde pour les personnes ayant un utérus. C’est un processus physiologique naturel et non pas une maladie. On estime qu’une personne est ménopausée lorsqu’il y a une absence de règles durant une année entière.
Bien sûr, cela n’arrive pas du jour au lendemain, dans les mois/années qui précèdent la ménopause, le corps peut déjà observer des changements hormonaux. La ménopause comprend souvent une première petite période de préménopause ou péri ménopause.
La ménopause peut durer entre un et dix ans. Elle peut commencer à se manifester aux alentours des 40 ans. Cela varie d’une personne à l’autre, la moyenne d’âge de la ménopause étant de 51 ans. Elle peut cependant se déclarer parfois beaucoup plus tôt. Avant 40 ans, on parle de ménopause prématurée. Après 57 ans, on parle de ménopause tardive.
Il existe plusieurs symptômes propres à la ménopause et à la période l’entourant :
- Des règles plus courtes et moins abondantes
- Des sueurs nocturnes et des bouffées de chaleurs
- Des insomnies
- Un assèchement de la peau
- Une sécheresse vaginal
- Des maux de têtes
- Des changements au niveau de la poitrine (augmentation, diminution, changement de forme, etc.)
Bien sûr, toutes les personnes ménopausées ne vont pas ressentir tous ou même une partie de ces symptômes. Tout comme les règles, il y a autant de manière de vivre sa ménopause qu’il y a de personnes ménopausées.
Les inégalités liées aux règles
Les inégalités économiques
Pour les personnes menstruées, il y a une charge économique supplémentaire que les personnes non menstruées n’ont pas à assumer. En effet, selon diverses estimations, entre 2.500 et 3.500 euros seront dépensés tout au long des menstruations, ce qui correspond à entre 7,50 et 10€ par mois [28]. C’est pourquoi, pour les personnes menstruées qui ont un·e partenaire ne l’étant pas, la charge financière peut être partagée.
La précarité menstruelle est la difficulté d’accès aux produits menstruels, que ce soit de manière régulière ou occasionnelle, faute de moyens financiers. S’ajoute à ces produits indispensables le coût que représentent les autres besoins liés aux menstruations comme les antidouleurs souvent utilisés, les sous-vêtements et draps tachés à remplacer ou encore les consultations chez des professionnel·le·s de santé [29]. La précarité menstruelle existe aussi lorsque les personnes n’ont pas d’endroit pour se changer, pas d’accès à des informations sur leur cycle et aux risques liés à celui-ci (infections urinaires et/ou vaginales, syndrome du choc toxique, etc.), ni d’accès aux soins et diagnostics des maladies liées aux règles, ni d’espace où en parler [30]. Les Centres de Planning familial sont de bonne ressources à ce niveau : endroit où l’on peut parler de son corps et des difficultés liées aux menstruations avec des professionnel·le·s. De plus, dans le monde, près de 500 millions de personnes menstruées n’auraient pas les moyens de se procurer régulièrement des produits menstruels [31] et, selon une étude française, 20% des femmes adultes y ont été confrontées [32]. Ce phénomène peut donc toucher tout le monde.
Pour lutter contre la précarité menstruelle, plusieurs initiatives ont été mises en place : des associations et projets comme BruZelle [33] à Bruxelles, en Flandre et en Wallonie et Sang Souci [34] à Liège, Charleroi et en province de Namur mettent en place des collectes de produits menstruels afin de les redistribuer aux personnes dans le besoin et tendre ainsi vers plus de sécurité menstruelle.
La charge mentale
Il existe également une charge mentale conséquente liée aux menstruations. Ces dernières impliquent de prévoir d’avoir sur soi des produits menstruels et un lieu pour les jeter ou les changer si elles surviennent à l’extérieur. L’école tout comme le lieu du travail sont des endroits où les personnes menstruées peuvent se sentir mal à l’aise d’avoir leurs règles. Il est nécessaire d’avoir des sanitaires sécurisés, propres, équipés d’éviers avec du savon et des poubelles. Le manque d’accès aux sanitaires en cas de besoin peut avoir de graves conséquences sur la santé des travailleuses, surtout dans certains secteurs professionnels [35] (travail sur des chantiers, dans des hôpitaux, etc.). Plus généralement encore, le manque d’accès à des toilettes fermées, propres, sécurisées et gratuites dans l’espace public pose également un énorme problème, surtout à Bruxelles [36]. Enfin, les règles peuvent constituer une charge mentale encore plus importante pour les personnes ayant une pathologie liée aux menstruations. Une personne atteinte d’un TDPM (trouble dysphorique prémenstruel), par exemple, peut être amenée à tout prévoir en fonction de ses cycles.
En conclusion, les menstruations peuvent être sources de nombreuses inégalités entre les personnes qui ont leurs règles et celles qui ne les ont pas. Ces inégalités trouvent leurs origines dans les tabous liées aux menstruations et perpétuent en même temps ceux-ci.
[1] QUINT, Chella, Be period positive: reframe your thinking and reshape the future of menstruation, Londres, DK, 2021.
[2] Ibid.
[3] LA SOCIÉTÉ DES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES DU CANADA, « Notions de Base du Cycle Menstruel », https://www.yourperiod.ca/fr/normal-periods/menstrual-cycle-basics/
[4] Ibid.
[5] HAYNES Hannah, « Bien plus que des mots – Journée de la santé menstruelle 2021 », AmplifyChange, https://amplifychange.fr/2021/05/26/bien-plus-que-des-mots/.
[6] INSERM, « #PayeTonCycle : C’est quoi le syndrome prémenstruel ? 🙎♀️ », 10 décembre 2021, https://www.inserm.fr/c-est-quoi/payetoncycle-cest-quoi-le-syndrome-premenstruel/.
[7] SOCIÉTÉ DES OBSTÉTRICIENS ET GYNÉCOLOGUES DU CANADA, « Douleurs et saignements anormaux. Syndrome prémenstruel (SPM) », https://www.yourperiod.ca/fr/abnormal-pain-and-menstrual-bleeding/premenstrual-syndrome-pms/.
[8] INSERM, « #PayeTonCycle : C’est quoi le syndrome prémenstruel ? 🙎♀️ », op. cit.
[9] BODDEN Seth et HOFMEISTER Sabrina, « Premenstrual Syndrome and Premenstrual Dysphoric Disorder », American Family Physician, 2016, https://www.aafp.org/pubs/afp/issues/2016/0801/p236.html.
[10] BRUERS Amélie et al., « Lili souffre de trouble dysphorique prémenstruel : « Dix jours par mois, je ne me reconnais pas » », RTBF, 31 mai 2022, https://www.rtbf.be/article/lili-souffre-de-trouble-dysmorphique-premenstruel-dix-jours-par-mois-je-ne-me-reconnais-pas-11002884.
[11] D’ORTENZIO Anissa, « La dépression : une réalité genrée ? », Etude Soralia, 2022, https://www.soralia.be/wp-content/uploads/2022/06/Etude2022_Drepession_web.pdf.
[12] BRUERS Amélie et al., « Lili souffre de trouble dysphorique prémenstruel », op. cit.
[13] D’ORTENZIO Anissa, « La dépression : une réalité genrée ? », op. cit.
[14] BODDEN Seth et HOFMEISTER Sabrina, « Premenstrual Syndrome », op. cit.
[15] TOI MON ENDO ASBL, « L’endométriose », https://toimonendo.com/l-endometriose/.
[16] TOI MON ENDO ASBL, « Les symptômes », https://toimonendo.com/l-endometriose/les-symptomes/.
[17] HINRY Margot, « Endométriose : « un problème de femmes » encore méconnu », National Geographic, 22 janvier 2022, https://www.nationalgeographic.fr/sciences/endometriose-un-probleme-de-femmes-encore-meconnu.
[18] TOI MON ENDO ASBL, « Le diagnostic », https://toimonendo.com/l-endometriose/diagnostique/.
[19] TOI MON ENDO ASBL, « Où consulter ? », https://toimonendo.com/l-endometriose/cartographie-des-specialistes-en-endometriose/.
[20] INSERM, « Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) Un trouble fréquent, première cause d’infertilité féminine », 27 août 2019, https://www.inserm.fr/dossier/syndrome-ovaires-polykystiques-sopk/.
[21] L’infertilité est à distinguer de la stérilité. En effet, la stérilité est l’incapacité d’un·e individu·e ou d’un couple hétérosexuel de concevoir naturellement un enfant. L’infertilité, quant à elle, est une inaptitude à avoir des enfants après 1 année de rapports sexuels réguliers.
[22] GYN&CO, « Le kyste de l’ovaire », 20 juin 2017, https://www.gynandco.be/fr/le-kyste-de-lovaire/.
[23] AMELI, « Kyste ovarien : définition et causes », 08 mars 2021, https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/kyste-ovarien-ovaire/definition-causes.
[24] Ibid.
[25] GYN&CO, « Le kyste de l’ovaire », op. cit.
[26] AMELI, « Kyste ovarien : symptômes, diagnostic et évolution », 03 janvier 2022, https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/kyste-ovarien-ovaire/symptomes-diagnostic-evolution.
[27] GYN&CO, « Le kyste de l’ovaire », op. cit.
[28] DAGORN Garry et DURAND Anne-Aël, « Combien les règles coûtent-elles dans la vie d’une femme ? », Le Monde, 02 juillet 2019, https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2019/07/02/precarite-menstruelle-combien-coutent-ses-regles-dans-la-vie-d-une-femme_5484140_4355770.html
[29] FOUBERT Margot, GASPAR Alice et MALCOURANT Eloïse, Entretien avec Elise Brunot, chargée de projet de la campagne Le Fil Rouge du Réseau québécois d’action pour la santé des femmes (RQASF), 03 février 2022.
[30] Ibid.
[31] HEUZÉ-SARMINI Tara et MORENO Elisabeth Précarité menstruelle : « Aucune femme ne devrait avoir à s’inquiéter pour sa prochaine protection hygiénique », Le Monde, 28 mai 2021, https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/05/28/precarite-menstruelle-aucune-femme-ne-devrait-avoir-a-s-inquieter-pour-sa-prochaine-protection-hygienique_6081823_3232.html
[32] RÈGLES ÉLÉMENTAIRES, « Règles Élémentaires X Opinion Way : baromètre exclusif », Règles Élémentaires, 28 mai 2021, https://www.regleselementaires.com/actualites/2021-05-28_faire-couler-de-lencre/
[33] Pour plus d’informations, voir : https://www.bruzelle.be/fr/.
[34] Pour plus d’informations, voir : https://lesassociationssolidaris.be/portfolio-items/sang-souci/?portfolioCats=355%2C354%2C353%2C236%2C352%2C351.
[35] UITA, « La menstruation : une question syndicale et liée au milieu de travail », 2017 https://www.iuf.org/wp-content/uploads/2022/05/Menstruation-as-a-work-related-topic_note_def-f.pdf
[36] BONNEMÉ Romane, « Bruxelles, ou le désert des sanitaires », La Libre, 14 février 2022, https://www.lalibre.be/belgique/societe/2022/02/14/bruxelles-ou-le-desert-des-sanitaires-MJVK2UD7AVEV7C73HTXDU3D22E/