C’est tout à fait vrai !

En effet, les intelligences artificielles (IA) génératives permettent à n’importe qui de créer des contenus de façon autonome. Elles sont très accessibles, parfois même gratuites.

Cependant, ces outils peuvent être utilisés de manière malveillante. L’exemple des deepfakes (création d'images ou de vidéos réalistes, mais complètement truquées, d'une personne grâce à l’IA) est très parlant. 1 jeune sur 5 en a déjà vu un, principalement sur les réseaux sociaux. 98% des deepfakes sont utilisés dans le cadre d’image à caractère sexuel et 99% des personnes représentées sont des femmes.

Le sexisme de notre société patriarcale se reflète donc aussi dans l’usage de ces technologies. Il est primordial de prendre conscience que ces violences en ligne, dont font partie les deepfakes, existent et d’accompagner les jeunes à lutter contre celles-ci.

C’est vrai, la pornographie permet d’apprendre des choses sur la sexualité, il faut tout de même quelques prérequis.

La pornographie est accessible partout, tout le temps, dès lors qu’on a accès à un écran et une connexion internet.

C’est pourquoi il est important d’aborder les thématiques de la vie relationnelle, affective et sexuelle avec les jeunes. Et ce dans le but de les accompagner au mieux à développer un esprit critique sans les stigmatiser lorsqu’elles·ils consomment ou sont confronté·e·s involontairement au porno. Il est primordial notamment de leur expliquer que la pornographie est un genre audiovisuel avec ses actrices·teurs, ses montages, ses mises en scène et ses effets spéciaux. Elle est portée par une industrie au poids économique considérable, guidée par le profit et qui propose des conditions de travail particulièrement précaires et propices aux abus.

En effet, il n’y a pas plus de personnes LGBTQIA+ depuis l’avènement des réseaux sociaux ! Elles ont toujours existé ! Elles peuvent cependant plus facilement assumer le fait d'appartenir à ces communautés.

On peut constater une augmentation de la visibilité et de la présence de personnes LGBTQIA+ dans les médias et sur les réseaux sociaux. Ceux-ci sont devenus un espace d’expression, de militantisme et de partage d’informations pour ces communautés.

Pourtant, la haine envers les personnes LGBTQIA+ en ligne est actuellement un véritable problème de santé publique. C’est pourquoi il est important de pouvoir être à l’écoute des personnes LGBTQIA+, sans jugement, et leur offrir un espace afin qu’elles puissent être elles-mêmes.

C’est tout à fait vrai !

Près de 60% des 12-19 ans utilisent Instagram et TikTok pour s’informer. Les réseaux sociaux donnent accès à tout moment à une infinité d’informations pour partir à la connaissance de soi : relations, valeurs, consentement, orientation sexuelle, corps, santé sexuelle, etc.

Les influenceuses·eurs sont nombreuses·eux à traiter de ces thématiques sur TikTok, Instagram ou encore YouTube. Les réseaux sociaux donnent accès à une multiplicité de voix, d’expériences et de vécus comme rarement auparavant. C’est à la fois une force pour permettre à chacun·e de se reconnaitre et appartenir à un groupe, mais aussi une faiblesse car il n’y a pas un travail systématique de vérification des informations.

Il est donc crucial d’accompagner les jeunes pour qu’elles·ils puissent discerner les sources fiables et naviguer prudemment dans ces espaces en ligne.

Effectivement, internet n’est pas un lieu moins sexiste que la vraie vie.

En effet, en tant qu’extension de l’espace public, il reste un lieu propice aux violences sexistes et sexuelles. 37% des hommes considèrent que le féminisme menace la place et le rôle des hommes dans la société. Cette hostilité masculiniste s’exprime à travers de nombreux contenus rétrogrades diffusés sur les réseaux sociaux.

Les discours misogynes, LGBTQIA+phobes et réactionnaires ne se cantonnent pas uniquement à des communautés privées en ligne. Ils se répandent auprès du grand public dans les contenus les plus populaires et les plus regardés.

Il est donc urgent de désamorcer ces idéologies clivantes et réactionnaires en accompagnant les jeunes dans la déconstruction des discours sexistes et antiféministes omniprésents sur les réseaux sociaux.